Pour de nombreuses entreprises, le rapport d’activité ou de développement durable relève plus de la contrainte administrative que de l’exercice de communication.
C’est bien dommage ! Parce que ces rapports contiennent souvent des tonnes d’informations utiles, en interne comme pour vos clients.
Et cela, l’association Cosmebio l’a bien compris. Pour en faire un support qui donne envie, nous l’avons transformé en un magazine à feuilleter, dynamique et vivant.
Le client : Cosmebio
Pour le contexte, un mot sur Cosmebio d’abord. C’est une association qui regroupe des acteurs engagés dans le développement d’une cosmétique naturelle et écologique. Pour promouvoir cette cosmétique Bio, elle a créé des labels parmi lesquels le très connu COSMOS. Il garantit un certain pourcentage d’ingrédients Bio et naturels dans les produits de leurs adhérents.
Regardez dans votre salle de bain. Si vous avez des cosmétiques labellisés Bio, il y a des fortes chances que ce soit par eux 😉
La problématique : comment faire du rapport de développement durable un outil de communication
Le rapport de développement durable est un incontournable pour Cosmebio. Il montre leur expertise et celle de leurs adhérents, leur capacité à innover pour une cosmétique plus respectueuse de la santé et du vivant ainsi que les résultats chiffrés de leurs actions. Une véritable preuve du bien-fondé de leur association.
Problème : le rapport est assez indigeste, et lors de sa publication, ni la presse, ni les adhérents ne semblent s’en servir comme d’un support de communication. C’est pour redynamiser cet outil et en faire un objet aussi sexy qu’informatif qu’ils ont fait appel à l’agence Indie. Elle leur a proposé de passer au format magazine, autant dans la forme que dans le fond. Et c’est en collaboration avec eux que je suis intervenue pour créer le chemin de fer, rassembler les contenus et écrire cette publication de 60 pages.

Notre réponse : un magazine qui met en avant l’humain et l’innovation
Construire un chemin de fer original
Vous connaissez les piliers du développement durable : social, économique et environnemental ? Ça fait de bonnes têtes de chapitres, vous ne trouvez pas ?
Sauf que… Cosmebio les déclinaient déjà à toutes les sauces. Et ce qui semblait être une bonne idée était en fait d’une redondance qui tirait sur l’ennui.
Alors pour commencer, on envoie valser les piliers et on cherche une nouvelle direction pour construire ce rapport de développement durable.
Plusieurs propositions plus tard, ce sont trois axes autour de la beauté, du sens et de l’innovation qui ont été retenus. Ils permettent de mettre en avant l’expertise et les valeurs de Cosmebio, tout en laissant une large parole aux entreprises adhérentes.
Pour rendre ce chemin de fer attrayant et rythmé, nous choisissons d’intercaler interviews, articles de fond et pages de respiration plus ludiques. L’objectif : que l’on puisse ouvrir le magazine n’importe où et tomber sur du contenu pertinent, utile et qui se suffit à lui-même.
Une écriture journalistique vivante
Le chemin de fer, c’est pour le fond. Encore faut-il que la forme suive. Rien ne sert d’avoir une structure attractive si les textes sont profondément ennuyants !
Pour dynamiser le tout, nous avons parié sur les interviews.
Celles des adhérents bien évidemment, mais également celles des partenaires, des consommateurs, des distributeurs. Autant de points de vue qui donnent du relief à nos arguments tout en mettant la parole humaine au cœur de ce magazine.
Certaines interviews sont déclinées telles quelles. D’autres soutiennent l’argumentaire d’un article de fond.
Varier ainsi les formats et les perspectives permet de conserver l’attention du lecteur !
Mais cela implique aussi les différentes parties prenantes. En évitant l’information descendante, nos lecteurs sont plus à même de reprendre les contenus à leur compte.
Et ça marche ! Plusieurs adhérents ont relayé leur interview sur les réseaux sociaux ou dans des communiqués de presse.
Enfin, nous avons veillé dans la conception à ce que l’écriture ne soit pas monobloc. Chapô, mises en exergue, citations, encarts… rythment le rapport. Associés à une intention graphique plus pop et colorée, le tout donne un bel objet que l’on feuillette à l’envie.
Le résultat en images
Pour finir, voici quelques images supplémentaires de ce rapport de développement durable, dont le design a été réalisée par Céline Andrieu.
Pour retrouver le rapport dans son intégralité, c’est par ici !




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